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Violette

8 janvier 2009

Gaza

Gaza la vie
Gaza la mort,

Gaza la haine
Gaza l'amour,

Gaza la paix
Gaza la guerre,

Gaza le soldat
Gaza le martyre,

Gaza la liberté, la dignité et la victoire,

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9 décembre 2007

100 derniers accés...

Géographie


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20 septembre 2007

Géographie 20/09/2007

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7 septembre 2007

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2 septembre 2007

la maison eternelle de Violette :D ...

Hendi_Violette

J'ai ma maison éternelle et la Violette naturelle a la sienne :D :D!!!

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1 septembre 2007

j'etais choquée

statistiques_choquantes

chui ni extrimiste, ni raciste, mais revolutionnaire... pourtant j'etais choqué quand j'ai trouvé ce drapeau, que j'aime pas, parmis mes visiteurs sur le blog..

17 juillet 2007

geographie

11 juillet 2007

mehdi

mehdi

26 mai 2007

je sais que...

Pt_inter

Tu me demandais pourquoi je t’aime ?

Je t’aimais sans y penser

Sans me poser la question

Je t’aimais car tu es toi !

Je voulais que tu y sois pour toujours !

Pour que je puisse être moi !

La vie était tellement cruelle avec moi

Je te cherchais pour longtemps

J’imaginais ton portrait

Je l’avais gravé dans ma mémoire

Je l’avais dessiné sur mon mur

Je te rencontrais dans mes rêves !

Dans mon jardin luné de ta bonté

Et sous la lune qui lui envoi son parfum et sa beauté…

Mon jardin avait besoin de quelques fleurs du tien

Pour vivre,

Pour s’épanouir,

Et pour m’accompagner le long de mon chemin !

Il  m’a donné sa plus belle rose

Il m’a écrit la plus belle phrase,

Il m’a renommé une autre fois

Il m’a donné le plus beau prénom de toutes les fois

...

point_d_interrogation

AsMa       02/04/2007

24 mai 2007

Mariés à 10000 km l’un de l’autre!...

ma_foto

Il y a des amours comme ça, sans paroles, sans épaisseur des vies, qui s’emparent des êtres définitivement. L’amour m’est tombé dessus. Je n’ai rien choisi. Ni la rencontre, ni ses circonstances, ni ce que Ilham et moi avons ait de notre vie. Tout parait ficelé, par une étrange destinée, qui a guidé mes pas, il y a quinze ans, à l’age de 28 ans, lorsque je me décidai de m’arrêter un soir dans un petit café de Kénitra. Dès le premier regard, nous nous sommes plu. Au bout de quelques jours, nous sommes sortis ensemble, et je lui ai dit que je voulais l’épouser. Tout me séduisait en elle. C’était une femme simple, comme moi, et j’appréciais beaucoup sa passion pur les enfants qui me faisait sourire lorsque je l’imaginais avec les nôtres. Il restait à trouver une solution au grand dilemme de notre relation : je vivais en Suède depuis deux ans ! Nous étions ni le premier couple, ni le dernier à vivre une histoire à distance, et je contais bien construire mon petit nid avec elle dans mon pays d’adoption, où il faisait froid certes, mais où l’avenir me semblait si doux et attirant en compagnie d’Ilham. Je lui ai aussi dit que j’avais l’intention de rentrer définitivement au Maroc, dans quelques années, et qu’elle n’avait pas de souci à ce faire.

Au début, les choses se sont passées comme prévu, les fiançailles, moi qui partais si loin, à plusieurs milliers de kilomètres, avec l’amour d’Ilham serré dans mon cœur, échafaudant mille projets, pensant à elle et à la vie à deux qui nous attendait. L’année d’après elle était devenu mon épouse, et neuf mois plus tard, nous avons eu notre premier enfant, Kamal, elle à Kénitra et moi en Europe du Nord. C’était pour moi un coup dur, mais je n’avais aucun moyen d’y remédier. Le billet d’avion équivalait à un mois de mon salaire et je ne l’envisageais même pas à l’époque. J’avais demandé quinze jours de congé, juste ce qu’il faut pour faire le voyage en train et rester avec ma petite famille une poignée de jours, mais on ne m’avait accordé qu’une semaine. Je disposais de trois semaines de congé par an, une misère ! Commençait pour moi l’apprentissage lent et douloureux de l’amour humain. Je pleurais certaines nuits, j’avais envie de tout laisser tomber et de rentrer au bercail, puis je me calmais au fil des heures et me disais que la meilleure solution était de tenir et d’oublier ma situation déplorable. Ce n’est que six mois plus tard que je pus voir mon petit Kamal et serrer ma femme dans mes bras. Ma situation financière ne s’arrangeait pas. Au contraire, en trois ans, je changeais d’emploi trois ou quatre fois, toujours dans la restauration, traversant des crises qui duraient des mois et  de retardait de plus en plus le projet de nous réunir une fois pour toute. De Stockholm, je ne voyais guère que les murs gris et tristes, mon esprit cumulait les frustrations et le sentiment d’être abandonné sur terre. Mais la vie continuait et j’appris, par téléphone, en octobre 1995, que Ilham attendait un second enfant. Cette fois-ci, je voulais qu’il naisse en Suède ! J’ai emprunté un peu d’argent à un membre de ma famille et pendant des mois, j’ai préparé le séjour de Ilham.

Je vivais avec des photographies d’elle et de Kamal, que je déposais un peu partout dans les pièces, pour me rassurer de leur présence et les sentir près de moi. En même temps, je me disais que le projet était fou, que je n’allais pas y arriver avec la somme modeste que je gagnais en tant que serveur. Ilham arriva par avion quatre mois avant son accouchement. Elle était radieuse. Se furent les mois les plus délicieux de mon existence. Je m’en souviens encore aujourd’hui comme d’un rêve éveillé ; je l’avais enfin en face de moi, chaque soir, à chaque lever du matin, sans limite. Malgré les épreuves que nous traversions, mon amour était intact, seul l’absence de notre enfant Kamal apportait un peu de chagrin à notre vie à Stockholm. J’aurais voulu arrêter le temps, le bloquer pour rester dans la plénitude de mes sentiments. Mais le bonheur dura moins d’une année, car à la naissance  de Jamila, il fallait déjà commencer à songer à la séparation. Ilham partit donc, accompagnant une famille de mon quartier Riddarholmen, qui faisait le voyage en voiture jusqu’à Rabat. Ma vie reprit, avec l’illusion que quelque chose positive s’était passé et deux autres années s’en allèrent ainsi. De plus en plus, l’idée de réunir ma famille en Suède me semblait éloignée. Kamal avait commencé l’école à Kénitra. Ses grands-parents maternels, chez qui s’est installée Ilham à notre mariage, étaient des instituteurs et je savais qu’ils s’occupaient bien de leurs petits-enfants.

Je sais que ce n’est pas l’idéal, mais choisis-t-on dans mon cas ? bien sur, j’ai pensé revenir à Kenitra, mais pour faire quoi ? Travailler dans mon domaine, c’est moins de 2000 dirhams à l’époque, et je ne me voyais pas rompant le fragile équilibre, maintenu depuis la Suède, et dans ma vie privée et ma famille faisait les frais. J’envoyais chaque mois une somme correcte à Ilham et la dissuadais d’aller chercher du travail, comme elle disait parfois, car je ne voulais pas la voir souffrir et œuvrer dans un petit métier, peut être dans de très mauvaises conditions d’horaires et de fatigue physique. Quant à la séparation, je la rassurais en lui disant que nous avions deux beaux enfants, que les choses allaient rentrer un jour dans l’ordre et qu’il fallait  accepter  ce qui nous arrive. J’avais déniché un travail, à Ostersund, une ville plus au nord-ouest, dans une discothèque, où l’on payait bien, qui fermait trois mois par an, à cause des glaces. La vie était beaucoup moins chère là-bas, j’épargnais bien plus d’argent et trouvais de la sorte plus de temps pour séjourner chaque année au Maroc. En même temps, nous eûmes un troisième enfant, Réda.

Aujourd’hui, cela fait près d’une quinzaine d’années que ça dure. Nous vivons loin l’un de l’autre, mais j’espère bientôt rentrer. J’ai maintenant suffisamment d’économies pour acheter un petit snack au centre-ville de Kenitra. Avec le recul, mon histoire m’a appris un certain nombre de choses, sur lesquelles je voudrais finir mon témoignage. C’est, en premier lieu, l’amour peut unir des gens qui ne se voient pas, qui ont des existences différentes ou parallèles, et que partout dans le monde, des femmes et des hommes s’aiment dans la séparation ou ne se voient qu’un jour sur sept. C’est aussi, que les sentiments humains sont parfois plus forts que les circonstances de la vie, et que l’amour n’est une définition de dictionnaire! Suis-je heureux ? Je répondrai tout de suite, OUI ! J’ai des regrets, bien sûr, et des blessures, mais je vois la vie du bon coté. Ma famille a été préservé, ma femme m’aime toujours sans condition, mes enfants son bien à l’école et je vais bientôt les rejoindre. Une bonne fois pour toute et rattraper le temps perdu !

                                   Mounir, 43 ans.

                                                                 Propos recueillis par Karim Serraj

                   FEMME DU MAROC / FEVRIER 2007

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